OLD SKOOL:




SAMEDI 30 MAI:
Enfin c’est le jour J. Après une semaine d’énervement à regarder des photos de gros lieus et autres gros fishes, nous y voilà. Je charge la Homer mobile avec 5 rods, un float tube, une cargaison de leurres, enfin de quoi bien remplir la voiture.
Mais bien sûr il fallait que j’oublie le sac de couchage. Je passe donc récupérer le grand, alias Sylvain, avec lui aussi un chargement assez important de matériel, dont un deuxième float tube. Il me dépanne gentiment d’un pochon de dormant très cold schooner, floquer power ! A deux nous remplissons la caisse, et la homer mobile ressemble plutôt à une pochette surprise prête à exploser. Il ne reste plus qu’à aller chez Steven et charger le tout dans le ping car.
Un petit café et l’aménagement peut commencer. Le coin douche/chiottes est squatté par les caisses remplies de leurres, et le lit est transformé en râtelier...ça tombe bien on comptait pas vraiment dormir durant le WE...
 

 
Nous sommes fin prêts. Le camtar démarre enfin, mais le premier souci apparaît : « oh putain les gars on n’a pas de zique, j’ai pas le code de l’autoradio ! Oh nan la loose ! » Nous allons devoir faire sans.
Le frein à main est desserré, et ça y est nous roulons enfin vers la Vendée. Nous faisons une halte obligatoire chez Alré, et oui on ne peut pas s’empêcher, surtout qu’on passait juste à coté.
 
Le voyage passe assez rapidement. Nous nous arrêtons sur l’heure de midi, histoire de faire une pause casse croûte la aussi obligatoire puisqu’on n’entendait même plus le bruit du diesel tellement nos ventres criaient. Un gros fou rire nous pris d’assaut sur l’aire de repos, sûrement dû à l’air pur vendéen.
 

 
Bon ce n’est pas le tout mais nous ne sommes pas encore arrivés et nous avons encore les courses à faire. Bon je ne vous fais pas le report des courses car le spot et les combos sont tops secrets. Mais nous avons pu assister à la grande puissance vendéenne en termes de goût et d’esthétisme, je vous laisse juger par vous-même : The BMW touch !
 



 
Nous voilà enfin arrivés chez Jean Luc, qui nous offre un coup à boire; c’est pas qu’on avait soif avec cette chaleur, mais presque. Et forcément on discute pêche.
Nous n’avons rien de prévu cette après-midi et nous planifions un petit coup en freshwater. Jean Luc nous indique un étang qui se trouve sur la route du terrain de Philippe, où nous poserons le campement pour le week end.
Nous arrivons sur le spot et à première vue le plan d’eau est super propre et profond. Un panneau indique la présence de perches, de sandres et de gros blancs. Merde même pas de brocs ! Tant qu’à être là autant le pêcher.

Dès les premiers cast, quelques petites perches suivent nos leurres mais rien de bien intéressant. Nous prospectons l’étang et pas de fish en vue. La motivation retombe très vite, surtout pour moi car je suis stone et commence à ne plus avoir de voie à cause des allergies aux pollens.
Sylvain met un buzz Delta Force, et passe dans une nappe de merde proche de la rive. Une belle attaque, une belle chandelle et PLIF PLAF PLOUF, décroché : « roh putain les gars c’était un black !!!!! ». Pas vraiment l’habitude de ces putains de fishes exotiques qui sautent comme des abrutis...


Les esprits s’éveillent et un gros élan de motivation réapparaît. Steven et moi passons aussi au buzz. Sans trop tarder Steven pique un petit black près de la bordure aussi. C’est la fête au village, on fait des bass ! Et oui, nous n’avons pas l’habitude de croiser ces poissons là par chez nous. Nous jubilons devant ce poisson qui pour le moins qu’on puisse dire est un pin’s.
Puis c’est à mon tour de ferrer et d’extirper illico presto un petit black toujours au buzz près de la bordure. Je suis tout ému, c’est mon premier bass. Avis aux bassers : pas de foutage de gueule s’ils vous plait, on en connaît qui s’extasient sur des vieilles.

   
 
Nous sommes remontés à bloc, surtout Sylvain qui décroche le plus joli poisson de la session. Nous continuons notre exploration et arrivons devant un bel arbre immergé. Les buzz fusent dans tous les sens autours de la structure. Nous sommes tous les trois en train de fantasmer à l’idée qu’un gros black sorte des branches et gobe son buzz. Faut qu’on arrête les vidéos imakatsu ! Sylvain réussi un perfect cast en plein sur l’arbre. Me trouvant devant l’arbre et étant gentil avec mes amis, je pars à l’assaut de cette forteresse de bois délivrer le pauvre buzzbait. La chose paraissait relativement simple à la base, mais en fait l’arbre s’enfonçait assez rapidement dans l’eau lorsque je m’avançais un peu trop dessus.
Une grande analyse scientifique et un gros grain de folie me permis de sauver de justesse le buzz de Sylvain de l'appétit féroce des castors du coin.
 

 
Malgré tous ces efforts je réussirai à sortir encore un autre monster black toujours au buzz. Désolé pas de photo pour celui-ci, Steven est arrivé trop tard avec l’appareil photo, le poisson était déjà vidé. N’empêche qu’on s’est régalé le soir avec une fondue d’échalote. Trève de plaisanterie, le petit est sain et sauf et nage encore avec ses congénères.

Nous passons ensuite sur la rive opposée. Les fishes ont l’air d’être moins présents. Sylvain, le roi du tuning, prend la tête de l’exploration et aperçois un black dans les herbiers. Le poisson loupe au premier passage son Spindle. Sylvain ne désespère pas, insiste lourdement et le fish finit par craquer. Sylvain temporise et envoie un maxi ferrage : PENDU ! (T’as vu Thias, tes leçons ont porté ses fruits). Le black nous en met plein les yeux et ponctue le combat de belles chandelles.
Une petite séance photo en mode power flower fishing et le coco repart barboter. Nous retrouvons enfin un Sylvain soulagé et moins tendu du slip, ça fait plaisir.

 
Ce n’est pas le tout mais, nous avons rendez-vous avec Philippe et Jérémie pour faire connaissance, installer le camtar, et pour un petit coup du soir. Nous faisons route vers Port Bourgenay, guidé par Jean Luc qui nous a rejoint entre temps.
Nous ne traînons pas trop à discuter et embarquons rapidement sur comment dire le paquebot, ou l’avion c’est comme vous voulez ! Et c’est parti mon kiki pour une heure trente de pêche. Nous filons directement sur des platures assez profondes qui  avoisinent les 10m. Nous n’enregistrons aucune touche au fil des dérives.
Un changement de stratégie s’impose et nous filons vers une plage dans beaucoup moins d’eau, 3 m environ. Une belle houle vient remuer le tout.
Nous arrivons juste au bon moment puisqu’une chasse explose à proximité du bateau. Je passe avec une petite frite et anime comme une brute. Je ne tarde pas à ferrer un fish, certes très petit mais le premier. Puis un deuxième, et cette fois-ci il s’agit d’un moucheté. Nous sommes tombés sur une chasse de pin’s, super !
Pendant un moment je suis le seul à toucher des fish et à avoir des touches, à croire que j’ai le bon feeling ce soir. Je suis rendu à 4 ou 5 poissons alors que Sylvain et Steven commence à trouver le feeling et à ferrer quelques poissons.
 
La session se termine déjà d’autant plus que la chasse est terminée. Nous rentrons au port bien content d’avoir pris l’air marin, surtout moi. Seule bémol de la session, Steven qui tombe en rade avec son Aggrest : moulin bloqué !
 
Nous avons tous chaud et surtout soif. Un apéro s’impose, histoire de faire plus ample connaissance avec les Mogettes Boys (une Team dans le vent).
La suite vous vous en doutez surement. « Bon les gars, on ne tarde pas, on est attendus »
Ah bon ? Il est déjà 22h, une bouteille est déjà torchée, et le coca est presque fini. Bien sûr on parle encore pêche, et nous exposons un peu tous nos leurres les plus originaux ( buzz, spinner, gros top water et leurres souples en tout genre), et encore nous ne sommes que des pêcheurs en mer.
Bref il se fait 23h passé, et après quelques verres dans le nez nous mangeons tranquillement.
Après le repas, je me mets à démonter le moulin de Steven, c’est pas évident de faire ça quand on n’est pas dans son état normal ! Mais tout c’est bien passé, sauf qu’on a pas pu le dépanner. Un petit debriefing de la journée (voir vidéo) et sans trop de mal nous nous couchons le sourire aux lèvres... et oui nous pensons à la méga sortie de lundi, à quoi vous pensez encore ???


 
DIMANCHE 31 MAI:
La nuit fut courte, puisque comme des cons nous avions oublié de fermer la porte des chiottes, et avec le jour qui se lève de plus en plus tôt me voilà réveillé bien avant le réveil. Bravo Thomas !
De bonne humeur me voilà parti pour une méga session croissant, alors que les deux bambins dorment. Au retour je suis accueilli avec un grand sourire quand Steven me voit débarquer avec le pain et la poche de croissants fourrés à la mogette. Les estomacs remplis, et voilà que la question existentielle tombe : Quels combos prendre ?
 
Nous sortons tous le matos, pas loin de 15 rods et moulins sont alignés devant le camtar, un vrai magasin ambulant.
 

 
L’heure du RDV approche et je suis encore le dernier à préparer mes boîtes. Nous embarquons deux rods chacun sauf Sylvain qui en prend trois.
Philippe et Jérémie sont déjà à nous attendre sur le bateau (ou plutôt l’avion), alors que Jean-Luc n’est toujours pas là. Notre super Jean-Luc vient à peine de se lever alors que nous sommes déjà sur place. L’apéro d’hier soir aurait fait mal Jean Luc ?
Bon bah session collage de leurre et changement de bas de ligne, tout ça, en attendant le gazier à la bourre.
 
Quelques siècles plus tard le voilà qui arrive en sueur : chaleur ou reste d’hier soir ?
Ce n’est pas le tout mais nous sommes là pour la pêche, nous sortons enfin du port et direction les premiers spots.


 
 
 
Nous arrivons sur une zone avec pas mal d’eau pour nous, mais peu profonde pour les Mogettes Boys. Nous attaquons direct avec l’artillerie lourde, casting H et tête de 20g alors que les MB attaquent en finesse, avec des shads de 15cm sur tête de 50g. Nous sommes un peu sur le cul vu la taille des leurres utilisés en cette saison. Enfin bon la pêche se passe peut-être comme ça ici.
Nous enchaînons les dérives sur différents plateaux et couloirs, mais rien n’y fait.
Je sortirais juste un tacaud et Sylvain une vielle.
Les ventres commencent à grogner et nous avons RDV avec Nicolas de la Sablaise Nautique. Nous faisons donc route vers le port des Sables d’Olonne.
 
Au fur et à mesures que nous progressons dans ce port immense, une grosse impression qu’il y a du fish là dedans nous envahit. Des structures sont présentes partout dans le port, des enrochements, des piliers, des pontons bref le bonheur pour un  petit street-fishing.
Nous accostons au fond du port, un bonjour à tout le monde et zou... on ne pourra pas nous empêcher de donner un coup de canne.

Nous le sentons vraiment bien et très vite Sylvain ferre un fish correct au ras du ponton d’exposition, au beau milieu des badauds et de la zone d'exposition...The Hold Up parfait ! Les Vendéens n’en croient pas leurs yeux. Le poisson est correct, et fait un joli combat le long des pontons. Mais le mieux est à venir, un autre bar bien plus gros, dans les 70 celui là, est collé au cul du bar de Sylvain.
Le spectacle est magique, et nous sommes à quelques mètres de la scène ! Le gros essaye de choper le leurre piqué au coin de la gueule de l’autre fish. Puis un autre plus petit vient s’ajouter à la fête ! Tout simplement hallucinant (voir la vidéo)
J’essaye de piquer le gros mais il refuse la frite. Quel fumier ! Et en plus tous mes leurres sont dans le bateau. Tant pis je reste regarder, c’est tellement beau.
Sylvain réussi à sortir le fish de l’eau, un beau 60up citadin.
 


 

Du coup tout le monde se met à pêcher, et Jérémie sort un pin's, pendant que j’en décroche deux et en fait suivre un à la Caleo Craw, sur un rubber jig.


 
Et c’est au tour de Steven de piquer un joli fish au sligo 4˝. Mais le combat est assez vite écourté, et oui les fish font ne pas les malins devant la Arrival 68 MH. Et hop un deuxième 60up citadin.


 
C’est pas le tout mais le soleil tape et les gosiers s’assèchent, un apéro s’impose ! Ca tombe bien Nico nous en offre un chaleureusement. Nous nous retrouvons donc tous autour d’une anisette bien fraîche à parler de vous savez quoi.
Le hold-up dans le port nous a bien énervés et nous sommes chauds comme la braise pour la session de l’après-midi. Nous prenons un casse-dalle au pâté chaud, histoire de nous requinquer.
La sortie de l’aprèm est prévue à deux bateaux, celui de Philipe et un boat de la sablaise nautique, un semi rigide Northstar. Sylvain et moi changeons d’avion et embarquons sur le pneu avec Nico.
 
Nous filons à vive allure sur une plature proche de la côte. Le spot est peu profond et l’eau est toujours sale.
Steven sort un bar maillé à la frite, et le pote de Nico en sort un aussi au flash minnow. Ca devait être les deux seuls sur la plature.
Nous continuons notre session sur d’autres platures, et laissons Philippe, Jean Luc, Jérémy et Steven pêcher une autre zone. L’eau est toujours aussi turbide, et ça ne nous plaît pas trop, et visiblement les fish non plus.
Nous prenons ensuite la direction du Phare des Barges, où l’eau est bien plus claire.
Le spot est magnifique. Nous nous trouvons au milieu de têtes de roches, entourées de champs de laminaires parsemés de tache de sable et par-dessus ça un petit vent qui remue un peu le tout, bref autant dire que ça va chier. Le bateau est placé, la dérive semble bien partie. Dès les premiers shoots, nos leurres se font attaquer par des hordes de saucisses mais aussi par des mouchetés en nombre. Je pique rapidement un beau moucheté approchant les 50cm et Nico en pique un plus petit.



Déjà un doublé dans les 5 premières minutes, cool. Nous pouvons même voir les bancs de mouchetés suivre comme des gogols nos leurres. Nous enchaînons quelques fish, je ne sais plus combien exactement. Sylvain en fait même un au Trairao.
Les mouchetés c’est vraiment excellent comme fish, c’est débile, c’est beau, et ça se bagarre comme un fou, bien plus que des bars francs.
Nous faisons aussi quelques vieilles durant la session. Les autres nous rejoignent et apparemment ils n’ont pas trouvé grand chose. A part Steven qui fait un bogue à la frite et Jérémie une vieille.
 

 
La fin approche, nous nous dirigeons vers une plature où la houle casse fortement. Et là encore les poissons sont actifs, nous en sortons quelques-uns un, dont un au chatterbeast pour moi et un au Vis Shad pour Sylvain.
 

 
Il est temps de prendre la route du port. Notre pilote se tape un maxi run à près de 42 nœuds, et nous terminons sur un dernier spot près du port. Petite session top water et d’autres mouchetés sont piqués, notamment Steven qui en sort plusieurs au combat pencil.




 
Nous ne traînons pas trop, car Philippe à des impératifs familiaux après la session.
Jean Luc reste avec nous pour prendre un petit apéro, histoire de discuter pêche encore une fois, échanger sur les différentes techniques et parler matos. La soirée sera plus soft que la veille car demain c’est le jour J. Un kilo de pâtes, une bonne douche, quelques fish dans le port, et au lit !

 
 


LUNDI 1ER JUIN:
6h, le réveille sonne : « merde, déjà cette heure là ! ». Nous nous levons tant bien que mal et avalons en speed notre petit déjeuner, pour avoir le temps de préparer le matos.
Cette fois-ci Jean Luc est déjà là, et nous pouvons décoller rapidement du port, direction les Sables où nous rejoignons le reste de la troupe. Nous patientons 20 bonnes minutes avant de les voir sortir du port. Un petit topo, et route pêche vers le large.
 


En cours de route nous attendons un bateau retardataire; nous profitons donc pour laisser couler quelques jigs, et voilà que Sylvain touche un poisson à peine arrivé au fond. Surprise une grande vive ! Nous sommes mort de rire et les bateaux autour de nous se demandent quelle genre de gens sommes-nous !


Nous reprenons ensuite notre route. Nous naviguons en groupe à 25 noeuds de moyenne. Nous arrivons sur zone après 1h20 d’un trajet quelque peu humide pour certains, BEWARE les embruns Jean Luc, BEWARE !
 
Nous commençons la dérive sur un plateau rocheux avec 20 à 25 m d’eau. J’attaque avec une frite 130 plombée en 28g et atteint le fond rapidement. Je touche un poisson dès le premier lancé, il s’agit d’une vielle. Puis s’ensuit un maquereau espagnol, décidément nous faisons fort niveau alien ce week-end.
 

 
Nous enchaînons les dérives sans trop grand succès, mis à part de grosses vieilles qui en prennent plein les dents.
Sur les autres bateaux, les dérives sont plus fructueuses, puisque quelques bars et lieux corrects sont touchés, notamment sur le bateau de Nico.
 
La matinée passe et les dérives se ressemblent toutes, de la vieille, de la vieille et encore de la vieille.





 

Philippe, Steven et Jean Luc pêchent toujours dans le sens contraire de la dérive et sont donc obligés de pêcher lourd avec 50g. Alors que Sylvain et moi restons dans le sens de la dérive, et pêchons avec 30g voir moins. Et la tactique paye, puisque Sylvain enregistre une touche différente de celle d’une vielle. Un petit combat sympa sur la Beneyro, et un fish de 65 au Vis Shad arrive tranquillement au bateau. Une petite photo et le client repart rapidement à l’eau sans trop de problème.




 
Mais ce sera malheureusement le seul fish de la matinée.
Une pause casse-croûte s’impose donc, avant de réattaquer sur d’autres plateaux.
En mangeant, je ne peux m’empêcher de laisser traîner sur le fond un Thasis de 100g. Et peu de temps après être arrivé au fond, ma gaule gigote dans tous les sens et je treuille un serran. Et un alien de plus. 
Le temps de manger et une chasse pointe le bout de son nez. Ce sont des maquereaux espagnols. J’en tape un vite fait avant de décoller.
 
Nous arrivons ensuite sur un nouveau plateau dans 15 m d’eau. Je retourne à l’avant et pêche toujours dans le sens de la dérive. Nous continuons à enchaîner les vielles, mais comme Sylvain ce matin je me prends une sacoche assez sérieuse suivi d’un démarrage de dingo et surtout avec de gros coups de tête. Ca sent le bar tout ça !
Le combat n’est pas prêt d’être fini, et j’ai un peu de mal avec la casting, même si je contrôle quand même le combat. Je ne veux pas perdre ce poisson et j’y vais tranquillement, mais à un moment il faut bien que ça se finisse et je commence à le pomper pour le faire monter rapidement. Et c’est bien un bar qui monte au bateau et un joli, 82cm à la toise, mais pour 4kg voir un peu plus car il était très fin. Vis shad Power !!!
 



 
Le poisson repart assez facilement puisqu’il n’y avait pas trop d’eau lors de la dérive.
 

 
Mais ce fût encore le seul.
Bizarre tout ça. Les résultats ne sont pas terribles pour les autres bateaux. Pas de bar.
 
Nous filons sur un troisième plateau, mais celui-ci est déjà occupé par deux professionnels. On va faire avec. Nous arrivons à prendre une veine de courant où pas mal de poissons sont actifs, mais cette fois-ci ce sont des maquereaux espagnols. Cool on va bien rigoler ! Encore un poisson con, joli et violent.
Steven se fait atteler sur quelque chose de sérieux avec un Javeline Jet, mais le fish réussi à casser l’assist hook ! Incroyable. L’assist devait être un peu mort.
Bref une bonne dose de rigolade ces maquereaux. Nous continuons à pêcher lorsque soudain nous voyons apparaître un petit piaf venu de nul part et qui se pose sur la canne de Sylvain. Le pauvre à l’air complètement épuisé. Sylvain le prend entre ses mains et le met dans la sacoche de l’appareil photo afin de la ramener à terre sain et sauf.
 



 
Mais l’oiseau à plus d’un tour dans son sac (ah ah !) et réussi son évasion, en laissant un petit cadeau parfumé dans la sacoche de Sylvain. Nous le voyons rejoindre le bateau des pros, au moins il ne sera pas embêté là bas.
 
La session touche à sa fin et il est temps de faire route. Nous nous arrêtons quand même sur une épave sur la route du retour.
Le sondeur indique 40m de fond ! c’est les abysses pour nous ça ! Mais on va quand même essayer.

Nous prenons tous les trois les Offblow Major Craft que Tanguy nous laissé en test, et montons des leurres de bourrin. Mother 8˝ sur tête de 80g pour moi et pour les autres des shads pour les mêmes plombées. 20 ans plus tard nos leurres touchent le fond, enfin c’est pas trop tôt.
Mon leurre passe juste au-dessus de l’épave et je le sens rebondir dessus pendant quelques secondes puis je le laisse couler juste derrière l’épave. Une grosse touche ne se fait pas attendre et le fish me colle un démarrage d’enfer. Allez c’est reparti dans du lourd ! Mais le poisson se fatigue vite, faut dire aussi que la canne c’est du lourd. Je treuille le fish rapidement, mais qu’est-ce que c’est long 40m ! Un joli lieu de 72cm arrive au bateau, mais complètement occis par la décompression et impossible à remettre à l’eau.

 



 
Hélas ce sont les dégâts de la pêche profonde. Sachez rester raisonnable si vous tombez sur un hot spot profond, car il est très facile de ravager un coin en quelques heures, d'autant plus que les fishes sont peu méfiants sur ce genre de zone.
Sur la dérive suivante c’est au tour de Steven de se faire atteler par quelque chose de sérieux. Une nouvelle fois grosse touche et gros démarrage. Mais vu la tournure du combat, il ne pense pas que ça soit un lieu. Et lorsque le fish arrive en surface c’est un bar et un joli.
 

 
Le fish fait 80cm tout rond mais est bien plus trapu que le mien. Il ne doit pas être loin des 5kg.
 

 
Une séance photo rapide et on tente de le remettre à l’eau mais vu la profondeur j’ai des doutes. Nous faisons le maximum pour que le fish reparte mais c’est bel et bien terminé pour lui. A contrecœur, nous sommes donc obligés de le garder.
L’ambiance est un peu plombée à bord, et nous laisse méditer sur les inconvénients de la pêche profonde.

Il est temps de rentrer au port, car nous avons de la route à faire pour rentrer en Bretagne.
 
Ce fut un vraiment super week-end pour nous, le temps était au rendez-vous, nous avons fait pas mal de fish et surtout nous avons goûté à de nouvelles espèces, dont le bass pour moi. Mention spéciale pour les bars mouchetés et les maquereaux espagnols. A quand le maigre ?
J’espère que les Mogette Boys se rattraperont la prochaine fois.
 
Un grand merci aux organisateurs pour ce méga week-end passé en leur compagnie, et plus spécialement Philippe, Jérémie, Jean luc et Nicolas, qui nous ont convoyé, guidé et hébergé durant ce WE de folie ! Merci à vous.






A+
Thomas